L’animatrice principale du collectif Liloba, Gustavine Louzolo a relevé le 28 mai à Brazzaville, que la loi ‘’Mouebara’’ était une aubaine dans la lutte contre les violences multiformes que subissent les femmes handicapées. Elle permettra aussi l’amélioration du cadre juridique et la protection de cette couche vulnérable.
« Les violences que subissent les femmes handicapées sont jusque-là invisibles et considérées comme un angle mort. La venue de la loi ‘’Mouebara’’, fruit d’un dur labeur des femmes, pour laquelle la femme handicapée est la bénéficiaire spécifique par sa vulnérabilité très caractéristique, permettra de dénoncer toutes formes de violences, dont elles sont victimes », a indiqué l’animatrice du collectif Liloba, Gustavine Louzolo, à l’occasion de la vulgarisation de la loi Mouebara aux femmes vivant avec handicap.
Au cours de cet échange, le collectif Liloba a distribué à chaque femme une copie de cette loi pour qu’elles s’impregnent. Une participante à cette rencontre, Blaisette Massamba, entend parcourir ce document et briser le silence face aux injustices dont elles sont victimes au quotidien. « La loi ‘’Mouebara’’ nous permet d’être en sécurité, parce que la femme handicapée est souvent maltraitée. Je vais lire cette loi qui aujourd’hui me donne un argument contre le mal », a-t-elle dit.
Outre la vulgarisation de la loi Mouebara, les femmes vivant avec handicap ont également bénéficié d’une formation axée sur la gestion financière des activités génératrices de revenus et sur l’entrepreneuriat, en vue de leur autonomisation.