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Les femmes maraichères s’emploient à exploiter la terre au site d’Agri-Congo

Les femmes maraichères s’emploient à exploiter la terre au site d’Agri-Congo

Plusieurs femmes maraichères s’investissent dans la plantation de légumes, de ciboules, d’épinards et d’autres produits agricoles au site d’Agri-Congo à Mayanga, dans le 8ème arrondissement de Brazzaville. Ce travail quotidien leur permet de subvenir aux besoins de leurs familles.

 

Les femmes maraichères, véritables piliers de leurs foyers, travaillent sous un soleil de plomb. Elles plantent des légumes, des choux, des ciboules, dans le but de nourrir et d’éduquer leurs enfants.

« Depuis dix ans, je cultive des légumes, de la ciboulette et des piments. Les gens achètent pour revendre au marché Total. C’est grâce à ce métier que je nourris mes cinq enfants et paie leur scolarité. Parfois, je les emmène avec moi les week-ends pour gagner de l’argent pour leur déplacement scolaire », déclare Céline Mavanga, une femme maraichère au site d’Agri-Congo.

 

« Je conseille aux femmes inactives de se lancer dans le maraîchage. Ce n’est pas réservé aux villageoises. Nous devons cultiver pour nous nourrir. Les temps sont difficiles, et les femmes doivent réfléchir à l’héritage qu’elles laisseront à leurs enfants. Il faut être courageuse et se mettre au travail », souligne Judith Koubelana.

« Depuis 1995, je pratique l’agriculture, ce qui m’aide à prendre en charge mes cinq enfants. Des commerçantes viennent s’approvisionner ici pour revendre aux marchés Total et autres », ajoute une autre femme maraichère.

Une autre femme maraichère au site d’Agri-Congo de Bikakoudi à Mayanga encourage les femmes à suivre l’exemple de celles d’Afrique de l’Ouest, qui sont des piliers de leurs foyers grâce à leur bravoure.

 

Au site d’Agri-Congo à Mayanga, ces femmes ont trouvé un espace pour alimenter les marchés et subvenir aux besoins de leurs foyers, chaque jour sous un soleil accablant. Emilienne Diakabana, avec 50 ans d’expérience, affirme que ce métier est une passion et une source de revenus.

« Quand j’ai décidé de rejoindre les autres pour exercer ce métier, certains m’ont dissuadée en raison des contraintes. Mais je n’ai pas abandonné. Aujourd’hui, c’est ma principale source de revenus », déclare-t-elle.

 

Dans ce site agricole, dix regroupements de coopératives sont actifs, dont neuf dans l’agriculture et un dans l’élevage, avec 400 maraîchers. Dans certains groupes, le nombre de femmes est deux à trois fois supérieur à celui des hommes.

Le site d’Agri-Congo encourage les jeunes à retourner à la terre, un défi dans un pays où plus de 80 % de la population est urbaine. Le maraîchage urbain est un métier séduisant et lucratif.