Les fleuriste-potiers connaissent une baisse d’activité à Pointe-Noire
Alfred Ndolo, fleuriste-potier qui exerce au quartier Tchikobo au centre-ville, dans le 1er arrondissement de la ville, a de la peine à vivre de son travail. Cependant, il ne se décourage pas à former de temps en temps des jeunes qui se lancent dans ce domaine.
Quand il a commencé son activité en 1997, Alfred Ndolo ne cultivait que des fleurs à livrer aux fabricants des pots. Aujourd’hui, pour mieux gagner sa vie, il cultive et fabrique aussi les pots de fleurs. Il se prend en charge avec ses deux activités connexes. Mais, avec la crise que connait la Ville de Pointe-Noire, les fins des mois deviennent de plus en plus difficiles à atteindre.
« Avant, les pots ne traînaient pas. La crise financière a laissé un impact réel sur notre activité. En ce moment, plus rien ne marche. On survit en essayant de s’accrocher en faisant l’essentiel. Quand la chance nous sourit, cette maigre recette est gérée rationnellement. La priorité, est de penser à la scolarité des enfants et autres besoins quotidiens. Nos clients étaient les blancs », signifie Alfred Ndolo.
Alfred Ndolo indique les fleuristes-potiers sont parmi ceux qui contribuent non seulement à l’éradication du chômage mais à l’embellissement de la ville.
La poterie est devenue une activité en perte de vitesse depuis le début de la crise économique au Congo. Ceux qui évoluent dans ce secteur ne faiblissent pas. Ils travaillent tout en espérant retrouver l’équilibre financier dans les prochains jours.