Alfred Ndolo, fleuriste-potier qui exerce au quartier Tchikobo au centre-ville, dans le 1er arrondissement de la ville, a de la peine à vivre de son travail. Cependant, il ne se décourage pas à former de temps en temps des jeunes qui se lancent dans ce domaine.
« Avant, les pots ne traînaient pas. La crise financière a laissé un impact réel sur notre activité. En ce moment, plus rien ne marche. On survit en essayant de s’accrocher en faisant l’essentiel. Quand la chance nous sourit, cette maigre recette est gérée rationnellement. La priorité, est de penser à la scolarité des enfants et autres besoins quotidiens. Nos clients étaient les blancs », signifie Alfred Ndolo.
Alfred Ndolo indique les fleuristes-potiers sont parmi ceux qui contribuent non seulement à l’éradication du chômage mais à l’embellissement de la ville.
La poterie est devenue une activité en perte de vitesse depuis le début de la crise économique au Congo. Ceux qui évoluent dans ce secteur ne faiblissent pas. Ils travaillent tout en espérant retrouver l’équilibre financier dans les prochains jours.