Les habitations sont menacées par l’érosion au quartier Massengo

L’érosion qui se développe au quartier Massengo, à Djiri dans le 9^ème arrondissement de Brazzaville, a déjà décimé plusieurs habitations et d’autres risqueraient d’être détruites, si les travaux d’envergure ne sont pas engagés pour freiner sa progression.

L’érosion qui se développe au quartier Massengo, à Djiri dans le 9^ème arrondissement de Brazzaville, a déjà décimé plusieurs habitations et d’autres risqueraient d’être détruites si les travaux d’envergure ne sont pas engagés pour freiner sa progression.

En cette saison de pluies, l’inquiétude ne cesse de hanter les  habitants du quartier Don Bosco, dont l’espoir s’effrite au fil des jours en laissant la place au désespoir. A chaque tombée de la pluie, la  progression du ravin ne ménage guère les demeures. Même les poteaux et les câbles de la Société Energie électrique du Congo(E2C) ne sont pas épargnés. « Où allons nous partir habiter avec les enfants », lancent un groupe de trois femmes dont les parcelles sont situées à quelques encablures de l’érosion.

«Quand il pleut, le jour comme la nuit, nous sommes contraints de blanchir les nuits pour veiller à la furie des eaux en se constituant en équipe, pour canaliser la vague des eaux. C’est devenu notre tâche récurrente, surtout  en cette période de pluies, de prendre les précautions dans le but de mettre à l’abri nos demeures » explique un habitant du quartier Massengo, Osée Maba.

Outre les demeures,  ce ravin qui  est   arrivé à 50 mètres seulement du  centre de formation Don Bosco, constitué également  une menace pour cette structure d’encadrement  qui s’emploie dans la formation des jeunes aux métiers qualifiants depuis 33 ans. «  Les sacs de sable ne suffisent pas pour freiner l’avancée de l’érosion. Il faudrait que les Grands Travaux soient mis à contribution pour contrer cette érosion qui constitue une menace pour le site Don Bosco », relève le directeur du centre d’encadrement Don Bosco Remy Nkanku.

Un cri de cœur a été lancé par le directeur général du centre d’encadrement Don Bosco à l’endroit des autorités compétentes afin qu’elles s’investissent dans le traitement de l’érosion.

Les habitants des quartiers Soprogi et  Don Bosco, à Djiri  à l’instar des autres quartiers de Brazzaville  espèrent que les travaux d’envergure soient engagés pour mettre à l’abri les logements des populations et certains  quartiers de Brazzaville qui courent le risque de disparition.