Les journalistes sensibilisés sur les enterrements dignes et sécurisés

Le vice-président de la sous-commission prévention et contrôle des infections (PCI), le docteur Napoléon Ndzaba-Damba a indiqué le 23 juin à Pointe-Noire que l’enterrement de toute personne décédée de la Covid-19 devait intervenir dans les trois heures qui suivent sa mort, en présence de  dix membres de sa famille.

« En vue d’interrompre la transmission liée à la manipulation des corps, lorsqu’une personne atteinte du coronavirus décède, dans un centre hospitalier ou à domicile, toutes les opérations relatives à son inhumation sont assurées par le personnel désigné à cet effet par l’autorité administratif », a précisé le Dr. Napoléon Ndzaba-Damba, lors de la sensibilisation sur les enterrements dignes et sécurisés (EDS).

Selon l’arrêté n°5486, signé le 14 avril 2020, la conservation d’un corps d’une personne décédée du coronavirus Covid-19 dans une morgue ou à domicile est formellement interdite. Il a aussi rappelé aux chevaliers de la plume et du micro qu’aucun rituel funéraire ne peut être organisé par la famille ou toute autre personne physique ou morale à la suite du décès d’une personne par la Covid-19.

Pour lui, la difficulté reste d’ordre organisationnel et culturel. Car, la mis en terre d’un malade mort et atteint de la Covid ne facilite pas l’exercice de leur fonction avec les familles éprouvées qui ne cessent de douter sur le diagnostic avéré du défunt.

Le Dr. Napoléon Ndzaba-Damba a en outre, sollicité l’implication des médias en vue de sensibiliser davantage les populations sur cette pandémie qui ne cesse de faire de victimes. Pour se faire, la compréhension de tous est de rigueur pour la bonne marche de cette opération des enterrements dignes et sécurisés (EDS). Pour lui, il est donc nécessaire que les gens où qu’ils soient, respectent les gestes barrières afin de stopper net la contagion et la propagation de la Covid-19.

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