Les manifestations des ex-agents de la SOCICO impactent sur les activités de la SONOCC

Le Directeur général adjoint de la Société nouvelle congolaise de ciment, Zhang Xiangyang a relevé le 2 mars à Brazzaville que l’impact sur les activités de production de la Société étaient impactées par les manifestations des ex agents de la société des ciments du Congo (SOCICO) à Loutété, dans le département de la Bouenza.

Les protestations devant l’usine sont consécutives aux mécontentements des ex-travailleurs de la SOCICO. Elles font suites aux droits de licenciements, qui leurs avaient été accordés par le gouvernement, alors qu’à la création de la SONOCC, la question a été clairement définie par les autorités congolaises qui s’étaient engagées au paiement de leurs indemnisations, a rappelé le directeur général adjoint de la SONOCC.

 Le comportement de ces travailleurs a affecté la production et le fonctionnement quotidien de la SONOCC et, a eu de nombreux effets négatifs sur l’entreprise, a déploré le directeur général adjoint, Zhang Xiangyang, dans une interview relative aux revendications de ces anciens agents de la SOCICO devant la société des ciments du Congo.

Au cours des trois dernières semaines, la situation en matière d’insécurité s’est intensifiée. Les ex- travailleurs de SOCICO ont recommencé à bloquer les entrées et les sorties de l’usine afin d’empêcher le flux de ciment. De même, ils ont érigé des tentes sur la route non loin de l’entrée principale, établi des camps pour intercepter jour et nuit, les véhicules importés dans l’usine, en menaçant et intimidant les personnes qui entrent et sortent de la concession, a-t-il indiqué.

Pour le directeur général adjoint de la SONOCC, Zhang Xiangyang, les manifestants n’ont pas l’intention d’arrêter leur mouvement jusqu’à la prise en compte de leurs doléances par le gouvernement.

Concernant les dispositions prises, il a expliqué qu’une équipe des agents militaires des Forces armées congolaises (FAC) a été mise à contribution pour maintenir un environnement sûr et sécurisé à l’usine en vue de s’assurer que les opérations de production quotidienne de la société ne seront pas affectées.

 Zhang Xiangyang a sollicité l’implication du gouvernement pour reconnaître la gravité du problème, en engageant de discussions avec le collectif des ex-travailleurs de la SOCICO, afin d’éviter des incidents sociaux graves et d’assurer le fonctionnement normal de la SONOCC.

La Société nouvelle congolaise de ciment (SONOCC), enregistrée en septembre 2002, a été créée par le groupe China road and bridge en partenariat avec le gouvernement congolais. Celle-ci est née sous les cendres de l’ancienne société SOCICO. L’investissement conjoint des deux parties dans la restauration de la cimenterie a débuté en 2004, a-t-il précisé.

Rappelant que c’est depuis le début du mois de février de l’année en cours, que les ex-employés de la SOCICO organisent des manifestations devant l’usine de la SONOCC, à Loutété dans le département de la Bouenza.

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