Les différents marchés Pointe-Noire connaissent de gros problèmes d’assainissement. L’insalubrité dans laquelle ils se trouvent ternie l’image de cette ville pétrolière.
Depuis la fermeture en 2016 des deux grands marchés (Tié-tié et Grand marché), les vendeurs pour la plupart, occupent l’espace public. Les marchés de fortune, nés ici et là présentent le même décor. L’insalubrité se partage le même espace que les denrées alimentaires.
Les commerçants étalent leurs produits alimentaires et autres à même le sol, près des caniveaux totalement bouchés par l’amoncellement d’immondices. Ces caniveaux qui devraient servir à drainer les eaux deviennent de gros dépotoirs d’ordures, exposant ainsi les consommateurs aux risques de certaines maladies d’origine alimentaires.
Au marché du fond de Tié-Tié par exemple, les vendeurs ont reconnu exercer leurs activités dans des conditions sanitaires difficiles. « Nous payons pourtant 200 francs CFA par jour dont 100 francs CFA pour la mairie et les cent autres pour le balayage », reconnait Serge Loubaki, vendeur de poissons.
Mais, le lendemain, le travail n’est pas satisfaisant, a-t-il poursuivi-.
Melaine Mabouela, une cliente, fait savoir que circuler dans le marché est un casse-tête. Pendant la saison des pluies, soutient-elle, elle est dans l’obligation d’acheter les denrées alimentaires dans la boue. « J’ai été obligée d’acheter une paire des bottes pour mieux faire mes courses », confie-t-elle.
La santé et le bien-être devraient être au cœur des préoccupations majeures de tous. Il est indispensable que chaque citoyen prenne conscience en respectant les notions de propreté de base.