Les ONG et les politiques nécessitent un cadre de concertation, selon l’ADHUC
Le président de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC), Loamba Moké, a affirmé à la clôture de l’atelier sur la détention préventive ou arbitraire au Congo, que la rencontre avait permis de briser les barrières, les préjugées, les antagonismes, les méfiances entre les acteurs politiques et ceux de la société civile.
Au terme de deux jours de travaux, les participants ont recommandé la mise en place d’un cadre de concertation pour toute la société civile, de multiplier les ateliers de formation pour le renforcement des capacités des acteurs la société civile, la vulgarisation des instruments juridiques nationaux et internationaux à l’endroit des populations et d’élaborer une loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme.
Ils ont demandé aux partis politiques de s’approprier des instruments juridiques en matière des droits de l’homme, de les promouvoir et les défendre.
Aux pouvoirs publics, il a été recommandé la mise en œuvre de la recommandation qui fait obligation au Congo de permettre aux acteurs de la société civile de visiter les maisons d’arrêt, d’améliorer les conditions de vie des détenues et de se conformer aux lois et règlements de la république en matière d’arrestations.
Loamba Moké a loué l’initiative prise en mettant ensemble les acteurs politiques, étatiques et non étatiques pour réfléchir et partager leur expérience sur la problématique des droits humains. « Cet atelier a permis de briser les mésententes et autres clichés défavorables, sinon hostiles, hautement préjudiciables à l’entreprise de pleines réalisations des droits humains», a-t-il dit.
« Nous sommes tous persuadés que c’est à travers la bonne gouvernance et à l’avènement d’un Etat de droit, respectueux de la dignité humaine, des droits et libertés fondamentaux de ses citoyens que les populations du Congo trouveront enfin le bonheur, sourire, concorde et paix », a-t-il conclu.