Les OSC plaident pour la remise en liberté des détenus de l’opération coup-de-poing

Plusieurs organisations de la société civile (OSC) ont dénoncé le 11 mars à Brazzaville au cours d’un point de presse, l’interdiction des visites des parents au commissariat de police de la CNSS de la Tsiémé où sont détenus leurs enfants, arrêtés lors de l’opération coup-de-poing visant à lutter contre le crime en milieu jeune. Ces OSC ont, par la même occasion, demandé aux autorités judiciaires la mise en liberté de ces détenus ayant dépassé la durée de détention. 

Le point de presse des organisations de la société civile, coorganisé par le FULD de Joe Washington Ebina, le CAD de Trésor Nzila, le CUDHUC de Gaspard Mienantima, l’AJPDC d’André Mossamba et « Congo maison commune » de Jean Pierre Koubanza, s’est focalisé sur deux thème : la détention illégale des jeunes détenus et le manque de climatisation à l’aéroport Maya-Maya.

« Nous dénonçons la détention de certains jeunes à la suite de l’opération policière dénommée coup-de-poing visant à lutter contre la criminalité des jeunes dits ‘’Bébés noirs’’. Malheureusement à l’issue de cette opération il y a eu beaucoup de dérives et aujourd’hui, les détenus au commissariat de la CNSS sont interdits d’être visité par leurs familles notamment leurs mères », a expliqué Gaspard Mienantima.

Outre le refus des visites, les détenus issus de l’opération coup-de-poing seraient, selon ces défenseurs des droits de l’homme, en détention illégale du fait du dépassement de la durée de détention provisoire : « La majorité des détenus sont en dépassement de délai légal de six (6) mois de détention provisoire. Nous rappelons simplement avec la loi que la liberté est le principe et la détention, l’exception. Nous demandons la libération des enfants d’autrui », a-t-il précisé.

Concernant le manque de climatisation à l’aéroport internationale de Maya-Maya, Joe Washington Ebina, un des responsables des OSC a appelé le gouvernement à régler ce problème qui met en mal les passagers et les agents de cette structure aéroportuaire ainsi que ceux des sociétés qui y travaillent : « Depuis 4 à 5 ans, les passagers, les agents de l’aéroport Maya-Maya rencontrent une chaleur insupportable par manque de climatisation. Selon nos informations ; il y a déjà eu plusieurs cas de malaises dont une personne décédée. Nous appelons les autorités à réparer, au plus vite, cette climatisation qui est une honte pour le pays », a-t-il indiqué.

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