Les parlementaires ont été sensibilisés sur les conséquences de la malnutrition

La représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Micaela Marques de Sousa a révélé le 20 novembre à Brazzaville lors de la célébration de la journée mondiale de l’enfance que les parlementaires devraient s’engager d’avantage dans la lutte contre la malnutrition au Congo pour réussir à la vaincre. 

Micaela Marques de Sousa, devant les parlementaires des deux chambres, a indiqué que d’après des études menées au Congo, 60.000 enfants risquaient de mourir chaque année à cause de la malnutrition et plus de 200.000 enfants de moins de 5 ans n’atteignent jamais leur pleine croissance physique et mentale.

« Aujourd’hui, dans le monde, le nombre d’enfants souffrants du retard de croissance ne cesse d’augmenter. Il est passé de 50,4 millions en 2000 à 58,5 millions en 2016. Les conséquences de la malnutrition sont néfastes sur la survie, le développement cognitif et physique des enfants. Cette journée constitue un moment important pour sensibiliser les autorités, la population en général sur le respect  des droits  de l’enfant en matière nutritionnelle », a poursuivi Micaela Marques de Sousa.

Le délégué des enfants, Lilian Ngouilou  a fait savoir, pour sa part, qu’un enfant mal nourri a moins de chance de bien grandir et d’avoir un futur meilleur. Pour lui, sans nourriture ce dernier ne peut pas étudier.

Pour contribuer dans la lutte contre la malnutrition, les deux chambres parlementaires devraient adopter  des lois pour contrôler  les produits vendus dans les marchés, créer des centres et clubs de sport, a ajouté Lilian Ngouilou.

A l’occasion de cette journée, la représentante de l’UNICEF a remis aux parlementaires des livres intitulés « Ce que les parlementaires peuvent faire dans la lutte contre la malnutrition ».

La journée mondiale de l’enfance est célébrée, cette année, sous le thème « tous pour une nutrition saine et équilibrée pour chaque enfant du Congo ». A cette occasion, les parents ont été exhortés à veiller sur l’alimentation de leurs enfants pour leur éviter des insuffisances alimentaires.

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