Les pharmaciens boudent le contrôle du ministère de Commerce

Le président du Syndicat national des pharmaciens du Congo (Synaphac), Ngoma Victor a indiqué le 12 juin à Brazzaville que les médicaments saisis par la direction de la répression des fraudes commerciales, présentés comme périmés, n’étaient pas destinés à la vente. 

« Chaque pharmacie stocke des médicaments périmés ou avariés dans des cartons qui sont loins des rayons. Ces médicaments sont ramassés, par la suite, par la direction générale de la santé qui les détruit selon les règles de sécurités qui lui sont reconnues. Les médicaments étant des produits chimiques, on ne les détruits pas comme les produits alimentaires et par n’importe qui », a souligné Ngoma Victor, lors d’une conférence de presse.

Le président du syndicat national des pharmaciens du Congo (Synaphac) a demandé aux pharmaciens qui n’ont pas encore été contrôlés de ne plus recevoir les agents du ministère du commerce s’ils n’étaient pas accompagnés par un inspecteur des pharmacies. « L’inspecteur de pharmacie pourra leur expliquer ce qui se passe dans une pharmacie », a fait savoir Ngoma Victor.

De son côté le vice-président du syndicat national des pharmaciens du Congo (Synaphac), Gandzia Guy Patrick a expliqué que la direction générale de la santé quand elle récupère les médicaments périmés et avariés, elle délivre aux pharmaciens un procès verbal de prélèvement et un autre de destruction qui doivent être joints au dossier de bilan à présenter aux impôts pour compensation. « Si en saisissant les médicaments, le ministère du commerce n‘a pas délivré ces documents, comment les pharmaciens vont-ils faire pour entrer dans leurs frais ? », s’est-il interrogé.

La direction la direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression de la fraude avait lancé le 9 mai l’opération de contrôle dans les différents commerces et officines pharmaceutiques des produits alimentaires périmés et ceux qui n’ont pas de notices écrites en français. Le point, à mis parcours de l’opération, a été fait le 9 juin par le directeur de la répression des fraudes commerciales en présentant un lot des marchandises saisies, dont les produits pharmaceutiques.

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