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Les photographes sont en perte de vitesse à Pointe-Noire

Au lieu de solliciter les services d’un photographe professionnel, beaucoup de personnes utilisent aujourd’hui leurs appareils numériques ou téléphones pour des besoins d’images. Pour elles, les images faites seraient plus économiques que celles prises par un professionnel avec son appareil photo. Cette nouvelle donne met la profession de photographe dans des difficultés. 

« C’est très dur ! Notre profession a perdu ses lettres de noblesse avec l’arrivée des smartphones et autres appareils numériques. Actuellement, le métier ne marche plus. Pendant les week-ends, je faisais parfois des recettes entre 30.000 et 50.000 francs CFA. Aujourd’hui elles varient entre 5.000 et 10.000 francs CFA », s’est indigné Gérard Photo, un photographe ambulant.

Devant l’évidence, certains photographes veulent se reconvertir dans d’autres secteurs d’activités pour espérer mieux gagner la vie. D’autres par compte, multiplient les stratégies pour garder la main dans ce secteur qui ne fait que chaque jour perdre du terrain devant les nouvelles technologie de la prise d’image. Ils sont contraints d’améliorer la qualité de leurs prestations et d’exercer dans les milieux publics qui sont les plus fréquentés de la ville.

Outre les nouvelles technologies qui empoisonnent l’environnement des chasseurs d’images, la conjoncture économique difficile est venue comme pour les achever.