Les pisciculteurs sont exhortés à l’appropriation des connaissances
Le Secrétaire permanent de la société civile et des Organisations non gouvernementales, Céphas Germain Ewangui a exhorté le 23 septembre à Brazzaville, la Fédération des associations pour l’économie bleue au Congo (FAEBECO) à l’appropriation des connaissances reçues.
« Je vous exhorte de tout mettre en œuvre pour traduire dans les faits les connaissances et compétences acquises en dépit des éventuelles difficultés à rencontrer. Tout salut pour ne pas dire tout succès étant toujours au bout des efforts assidus, a-t-il indiqué.
A l’ensemble des organisations de la société civile, invitant davantage à la prise de conscience sur la part de responsabilité et la noblesse des missions aux côtés des pouvoirs publics pour contribution de toute la mesure du possible à la résolution des défis auxquels le pays est confronté, a dit Céphas Germain Ewangui.
Félicitant la FAEBECO, Céphas Germain Ewangui a rassuré de la disponibilité constante du CCSC-ONG d’épauler dans toute la mesure du possible ce genre d’initiative, porteuse de valeur ajoutée au titre des apports des organisations de la société civile, dans la résolution des défis auxquels le pays est confronté, avec pour ce cas d’espèce, d’une part la création d’emplois et auto-emplois et d’autre part la production alimentaire dans le pays qui est à ce jour largement déficitaire en terme de production nationale. Le Président de la République ne cesse d’ailleurs d’interpeller la conscience nationale.
L’un des formateurs, spécialisé en production des asticots et pisciculture, Aimé Ifoumba a relevé que la formation a été axée sur la production des bovins clarias gariepinus et aussi sur la production des mouches soldates noires. Il a mis en exergue les techniques permettant la production, l’engraissement des alevins, des mouches pour les écouler sur le marché.
« Nous avons constaté qu’il se pose le problème en aliment censé nourrir les poissons qui demandent une alimentation riche en protéines pour les pisciculteurs. Dans nos mères et nos cours d’eau, le poisson devient de plus en plus rare, et il faut trouver des sources alternatives de production de protéines à l’instar de la mouche soldat noire qui est un insecte intéressant , reconnue par l’Organisation mondiale de la santé depuis 2017, pour la fabrication de l’aliment de bétail. Et si nous pouvons résoudre le problème de protéines pour les poissons, nous croyons que la production va vraiment aller de l’avant d’ici deux à trois ans», fait savoir Aimé Ifoumba.
Il a réfuté l’usage des produits chimiques dans la pisciculture, par le fait qu’ils contiennent des métaux lourds, des gènes cancérigènes.
Pour sa part, l’une des participants à ce séminaire, Clarisse Chantal Balossa, a notifié que cette formation a constitué une plus-value pour elle de disposer des atouts nécessaires pour se lancer dans l’entreprenariat.
La formation s’est déroulée en deux modules, notamment la technique de production des alevins et la production des asticots.