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Les population ne se sont pas mobilisées dans les cimentières le 1er novembre

La commémoration de  la fête de la Toussaint du 1er novembre à Brazzaville a connu une atmosphère timide dans les cimetières de Ma campagne, centre-ville, Moukoundzi Ngouaka, Itatolo et autres. Le déplacement des populations étant faible, la circulation n’a pas été encombrante, même la vente des fleurs a connu aussi une baisse. 

A peine quelques familles, parents, amis et connaissances se sont présentés dans les différents cimetières de la capitale pour nettoyer les tombes avant d’y déposer des gerbes de fleurs.

Cette situation a fait que même les embouteillages du 1er novembre n’ont pas existé. La circulation a été fluide faisant plaindre les transporteurs d’avoir des difficultés pour réunir les montants de leurs recettes.

Les vendeurs de fleurs se sont aussi plaints de faire de mauvaises affaires avec le peu d’engouement des populations.

Ce qui fait craindre de l’état dans lequel se trouveront les cimetières après le 1er novembre. En effet, si malgré le déplacement massif des populations des années passées, les cimetières, surtout publics se trouvent toujours dans un état piteux, donnant l’impression d’une zone forestière protégée, que deviendront-ils pour cette année où beaucoup de tombes n’ont pas été nettoyées ?

D’autant plus que la mairie centrale à qui incombe la charge de l’entretien de ces lieux, peine, depuis de longues années, à assumer son rôle régalien.

Les familles s’emploient avec leurs moyens de suppléer la mairie, en entretenant souvent à l’occasion du 1er novembre les  tombes de leurs proches.

Solange Cornelie déplore le manque d’entretien des cimentières par la mairie qui contraint les parents des disparus à faire appel au service des nettoyeurs circonstanciels moyennant un montant négocié.

A Moukondzi Ngouaka, les herbes, les épaves des véhicules et les ordures squattent de façon anarchique l’espace sous le regard impuissant de la mairie.

Même le cimentière du centre-ville n’est pas du tout exempté. Hormis le dernier site où les autorités municipales avaient pris soin de cimenter les allées qui permettent aux familles de sillonner, les autres cimetières sont dans un état de délabrement avancé.