Situé dans le 6ème arrondissement de Pointe-Noire, le quartier Ngoyo-la-plaine est confronté au problème d’accessibilité. Les populations, pour vite atteindre les quartiers avoisinant, sont obligées d’emprunter la pirogue comme seul moyen de déplacement.
« Etant donné que la voie goudronnée est loin du quartier, je suis obligé d’emprunter la pirogue pour atteindre le quartier Nanga dans le 3èmearrondissement afin de vite arriver au lycée technique Thomas Sankara où je fréquente. Avec 50 francs CFA, je peux arriver à Patra et emprunter le bus pour continuer mes courses », a indiqué Franck Bisseyou, élève habitant la Ngoyo-la-plaine.
Les élèves, travailleurs et autres habitants des quartiers Ngoyo-la-plaine et le village Nanga passent par la rivière Patra pour vaquer à leurs occupations. Cependant, les traversées, qui s’effectuent tous les jours de 6h à 21h, ne se font qu’avec une seule pirogue. La seconde « étant hors d’usage ». La traversée qui se fait à tour de rôle, dure au moins 10 minutes pour atteindre l’autre rive.
Pour le piroguier, traverser la rivière patra ne présente aucun risque. Il se dit avoir la maîtrise de son outil de travail. Selon lui, depuis qu’il a commencé cette traversée, il n’a jamais enregistré un cas accident.
« Nous le faisons pour aider les populations de Ngoyo-la-plaine et ses environs qui ont un sérieux problème de déplacement », a expliqué le piroguier Jean Malanda.
La plupart des quartiers périphériques des grandes agglomérations du pays ont un problème de transport. L’Etat congolais a l’intérêt de les résoudre en remettant en circulation les bus de transport public.