Les populations de Tchilampo, dans le 7e arrondissement ont dénoncé, auprès de Vox, leurs conditions de vie caractérisées par le manque d’infrastructures de base à savoir les écoles publiques, le marché, l’hôpital, la route et l’eau potable.
Tout le quartier Tchilampo n’est alimenté en eau potable que par un seul robinet installé au camp des agents de Énergie électrique du Congo (E²C) de Tchilampo. Un robinet pris d’assaut par les bidons jaunes de 25 litres qui sont acheminés chez soi dans des pousses-pousses, des brouettes, dans des véhicules ou à la main. « Compte tenu des difficultés d’eau dans ce quartier, nous avons pensé que nous pouvons donner gratuitement l’eau à la population vue qu’il n’y a pas encore d’installation de la Congolaise des eaux (LCDE). Les populations viennent de partout s’approvisionner ici », indique Valencien Massaka, un agent de la E²C chargé à la redistribution de l’eau.
Remontées contre les autorités politiques, les populations de Tchilampo, les accusent de les avoirs abandonnées. «Je vis dans ce quartier depuis 2000 et nous n’avons jamais d’eau courante. La route est inexistante, le transport est difficile. Les autorités politiques nous ont abandonnés à notre triste sort. Elles ne sont habiles que pour solliciter nos voies quand il y a les élections », s’est plainte Solange, une habitante du quartier Mont Barnier.
Le chef du quartier case Barnier, Hilaire Malonga renchérit que les habitants sont condamnés à descendre dans les bas-fonds pour rechercher l’eau et les enfants parcours des longues distances pour aller dans les écoles, à Moukondo ou à la Mairie de Mfilou. « Nous n’avons pas d’hôpital ici, pas de marché, de collège ni de lycée. La population souffre. Le prix du transport varie entre 700 et 250 francs CFA. Il ne faut jamais tomber malade dans les heures tardives de la nuit, surtout en ce moment du couvre-feu, c’est difficile », précise-t-il.
Dans ce quartier, la seule note positive reste l’existence de l’électricité