Les populations de Tchiniambi et Mboukou adhèrent à la restructuration de leurs quartiers
Le chef du projet Open Cities de Pointe-Noire, Dr Julien Cour a indiqué le 6 mai à Brazzaville que les habitants des quartiers précaires Mboukou, dans le 3e arrondissement et Tchiniambi dans le 4e arrondissement de Pointe-Noire, avaient manifesté leur intérêt sur la cartographie participative pour l’aménagement de leurs quartiers ciblés par le projet Durquap.
« Plus de 300 personnes se sont impliquées dans la collecte et la validation des données dont 50 ont été initiées à la cartographie sur les outils de haute technologie et à la cartographie participative. Les activités ont été menées sur une étendue de 250 km2 avec 26 paramètres de vulnérabilité identifiés. Les populations de Mboukou et de Tchiniambi ont réussi à 100% à cartographier et formuler leur vulnérabilité aux stress multiples », a révélé Julien Cour, au cours d’un atelier de restitution des Open Cities de Pointe -Noire.
Le chef du projet Open Cities a expliqué que l’initiation à la cartographie participative et aux outils de la nouvelle technologie visait à faciliter la résilience des villes en fournissant aux décideurs des formations et des informations, des données fiables ainsi que des outils de cartographie utiles à la planification et au suivi des actions de développement.
Julien Cour a poursuivi que les participants de 21 à 40 ans, selon les critères de sélection, ont été formés au diagnostic participatif de la vulnérabilité pour détecter eux-mêmes les zones d’impact aux changements climatiques.
Julien Cour a fait savoir que la collecte des données réalisée sur les routes, dans les bâtiments publics, des zones de prolifération des déchets, a été faite avec des smartphones et des applications (ODK, Qfield). Les participants ont fait l’état des lieux des données existants dans les quartiers 308 et 404, la conception du modèle des données. « Ils ont réalisé la levée avec le drone, la numérisation à partir de ces données du drone, réaliser une cartographie après validation des données. Cet exercice s’est effectué autour des échanges et débats organisés après un travail de groupe », a-t-il ajouté.
« La cartographie participative géo référencée est un processus de renforcement mutuel à travers la réalisation et l’utilisation des cartes participatives pour contribuer au 11ème objectif de développement durable qui consiste à faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables » ,a mentionné Julien Cour.