Les prestataires des écoles professionnelles sont en attente de leur situation

Les membres de la Coordination des fédérations des diplômés des anciens des écoles professionnelles et des prestataires (COFEDAEPP) ont plaidé le 18 avril à Brazzaville pour l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle. 

« En ce qui concerne la publication des textes d’intégration des campagnes de recrutement 2019, 2020 et 2021, seul le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation a publié ou affiché une partie des textes d’intégration de 2020. Il a tout de même oublié le reliquat du quota école de 2019 et abandonné au-delà du 15 avril sa promesse d’offrir aux concernés, l’ensemble des textes d’intégration de 2020 et 2021 », a dit le Coordonnateur de la Coordination des fédérations des diplômés des anciens des écoles professionnelles et des prestataires (COFEDAEPP), Jean-Jacques Sembé, dans la déclaration issue de l’assemblée générale.

 Jean Jacques Sémbé a constaté que  l’harmonisation des textes d’intégration n’était pas encore effective. « De même, nous attendons la prise en compte, dans le protocole d’accord et dans le cadre de la cellule d’éveil initié par le MEPPSA, de tous les enseignants de deuxième langue (Russe, l’Arabe, l’Espagnol et le Chinois) et ceux âgés de plus de 45 ans », a-t-il fait savoir.

Le Coordonnateur de la COFEDAEPP a indiqué que pour redorer le blason de l’éducation nationale et lutter contre le taux de mortalité exponentiel, ils attendent du gouvernement une affectation de 22.000 enseignants et 27.000 agents de santé pour combler les besoins des anciens établissements sanitaires et scolaires et ceux nouvellement créés ou construits.

Les membres de la COFEDAEPP  attendent  encore la prise en compte des diplômés de l’ENBA, l’ENS, l’ENESP, de l’ENMA, de l’ISG et de l’EPMS dans le recrutement au ministère de l’Enseignement technique et celui de la Culture et des arts pour combler le déficit dans certaines spécialités.

Jean-Jacques Sémbé a indiqué que l’ensemble de son mouvement espérait sur l’implication du premier ministre Anatole Collinet Makosso pour l’aboutissement de toutes leurs revendications.

La COFEDAEPP existe depuis le 4 juillet 2021. Elle a pour raison sociale, la revendication des droits des enseignants et prestataires non recrutés sortis des écoles professionnelles aujourd’hui qui n’existent plus comme l’IDR, l’Ecole des Beaux-arts, l’ISG et bien d’autres.

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