Le responsable des partenariats à la division des solutions et de la résilience pour le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Johannes Zech a indiqué le 12 novembre à Brazzaville que le 2ème volet du projet Lisungi prendra en compte les réfugiés et les autochtones du département de la Likouala.
« Nous sommes allés à Bétou, pour toucher du doigt la réalité sur le terrain afin de mieux comprendre la situation qui prévaut entre les populations et les réfugiés. Ainsi, nous saurons comment appuyer de meilleur façon le projet, dans sa mise en œuvre », a révélé Johannes Zech au cours d’une audience au ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire.
L’apport du HCR consistera à appuyer les districts qui ont longtemps abrité les réfugiés de la République centrafricaine et ceux de la République démocratique du Congo dans le but de mettre en place des activités génératrices de revenus (AGR) qui permettront aux autochtones de s’autonomiser peu à peu, a expliqué Johannes Zech.
Selon lui, les dernières démarches ont été mises au point, pour que ce 2ème volet du projet Lisungi démarre au début de l’année prochaine dans la Likouala où, au-delà de la question des réfugiés, le système éducatif et le système sanitaire s’avèrent les plus affectés.
Les négociations qui ont préparé l’approbation du financement de l’extension du projet Lisungi dans la Likouala s’étaient tenues du 13 au 19 décembre 2018, en présence de la Banque mondiale et les experts du gouvernement congolais