Les sénateurs d’accord pour l’adhésion du Congo à l’Alliance solaire internationale
Le rapporteur de la commission affaires juridiques et administratives du Sénat, Kaya Magane a souligné le 13 décembre à Brazzaville qu’en adhérant à l’accord-cadre portant création de l’alliance solaire internationale (ASI), le Congo améliorera son offre et sa demande énergétique.
« Le présent projet de loi est par conséquent une occasion de bénéficier des initiatives mondiales innovantes pour le développement de l’énergie solaire, susceptible de pérenniser l’utilisation d’une énergie non polluante et favoriser la protection de l’environnement. Adhérer à l’accord-cadre sur la création de l’alliance solaire internationale (ASI) ambitionne à couvrir à 90 % les zones urbaines et de 50 % des zones rurales du pays. Actuellement, le taux d’électrification en zones urbaines s’élève à 45 % et 15 % en milieu rural », a révélé Kaya Magane, pressentant le rapport de sa commission.
Selon lui, l’ASI ambitionne de mobiliser près de 1.000 milliards de dollars soit 500 mille milliards de francs CFA pour développer 1 térawatt (TW) d’énergie solaire d’ici à l’an 2030. « Ce programme profitera aux pays qui disposent un fort potentiel d’ensoleillement de 300 jours par an en moyenne », a fait savoir Kaya Magane.
Kaya Magane a notifié que le Congo n’était alimenté qu’avec 213 MW. « Les centrales thermiques, à gaz de Pointe-Noire et les barrages hydroélectriques ne répondent malheureusement pas à la forte demande occasionnée par un développement urbain et industriel », a-t-il poursuivi.
Le Congo fait partie des 121 pays membres de cette alliance qui est un programme établi par la France et l’Inde en 2015 à l’occasion de la COP 21.