Les sénateurs aussi votent le rééchelonnement de la dette envers la Chine

Le président du Sénat, Pierre Ngolo a indiqué le 20 mai à Brazzaville que l’accord sur le rééchelonnement de la dette congolaise envers la Chine était déterminant pour la suite des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) dans la perspective de la conclusion d’un programme. 

« Le vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord complémentaire sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine est une exhortation au gouvernement à décupler ses efforts en vue de surmonter la crise économique et financière qui étrangle note pays », a souligné Pierre Ngolo, à la clôture de la 3e session extraordinaire du Sénat.

Pour lui, les sénateurs venaient de donner un coup d’accélérateur aux pourparlers en cours avec le FMI de même qu’ils viennent là de manifester leur détermination à s’assumer totalement dans le processus de relance de l’économie et de consolidation de la démocratie.

Avant la clôture de la session, en plénière, les sénateurs ont voté a l’unanimité projet de loi autorisant la ratification de l’accord complémentaire sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine. Cet accord a pour objet de rendre soutenable la dette du Congo envers la Chine, de réajuster le calendrier de remboursement des crédits et de maintenir une coopération entre les deux pays.

Les termes de cet accord prévoient que la durée de la facilité pour chaque contrat de crédit est prolongée de 15 ans, l’engagement du Congo à rembourser à Exim bank Chine, entre 2019 et 2021, environ 1/3 du solde dû au 31 mars 2019 au titre de tous les contrats de crédit, la fixation de la date finale de remboursement et la période de remboursement de chaque contrat de crédit.

L’accord de restructuration de la dette stipule que le paiement de 33 % de la dette sera effectué pendant les 3 premières années à compter de l’entrée en vigueur de l’accord : au rééchelonnement de 67 % de la dette, à la maturité résiduelle de chaque prêt, s’ajoute une période de 15 ans.

L’accord de crédit avait servi à financer ente 2010 et 2014 la réhabilitation de l’unité de production d’eau de Djiri ; la construction des réservoirs et la pose du réseau de distribution d’eau potable ; l’aménagement et le bitumage du tronçon Dolisie-Brazzaville ; la construction du barrage hydro-électrique de Liouesso ; la construction d’un centre commercial à Brazzaville ; la construction des logements sociaux de Mpila à Brazzaville ; la construction de la zone commerciale de Mpila à Brazzaville et la construction du mémorial de Mpila à Brazzaville.

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