Les sénateurs s’engagent contre les radiations du mercure
Le président du Sénat, Pierre Ngolo a indiqué le 22 février à Brazzaville que l’adoption du projet de loi autorisant la ratification de la convention de Minamata sur le mercure allait permettre au Congo de réduire les effets nocifs de cette substance qui est présente dans certains produits importés à l’instar du ciment.
« Il est question pour le gouvernement de rendre concret l’engagement pris afin de minimiser les contaminations à travers les émissions du mercure afin de permettre au Congo de protéger sa population contre certains cancers mais surtout contre l’hydrargyrisme qui est une contamination cutanée causée par le mercure et qui s’attaque au système nerveux », a précisé Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, à la séance plénière du Sénat.
Après la signature en 2014 de la convention de Minamata au Japon sur les radiations du mercure, souvent à l’origine des cancers et d’autres pathologies, le Congo qui vient d’adopter le projet de loi autorisant la ratification de ladite convention par l’entremise du Sénat, veut protéger la santé des Congolais et l’environnement contre les émissions et les rejets du mercure.
Le Congo n’est certes pas un pays exploitant de mercure mais ce minerai est présent dans les ménages de ses populations à travers les thermomètres, les tensiomètres, les piles, les batteries, les ampoules économiques ou le ciment.
Force est de constater, tout de même, que cette convention qui paraît plus ou moins savante pour certains sénateurs doit faire l’objet des ateliers de formation afin que les élus du peuple puissent à leur tour sensibiliser leurs mandants sur la présence du mercure et ses méfaits pour le sol, l’environnement et la santé.