Les tourbières intègrent les politiques de stratégie nationale des deux Congo
La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a déclaré le 18 mars à Brazzaville, que le point sur la mise en œuvre du projet sur la préservation des tourbières permettra des échanges d’expériences et de connaissances dans la perspective de contribuer à l’intégration des tourbières dans les politiques de stratégie nationale de la République du Congo et de la République démocratique du Congo.
« Nous avons en commun signé un protocole d’accord qui lie la République démocratique du Congo et la République du Congo afin d’explorer et de discuter dans le cadre du contexte actuel et émergent, de la gestion durable de nos écosystèmes sur le plan tropical qui devient très critique », a indiqué Arlette Soudan-Nonault à l’ouverture de l’atelier annuel de coordination et d’apprentissage du projet ‘’sécuriser les réserves cruciales de biodiversité, de Carbonne et d’eau dans les tourbières du bassin du Congo grâce à une prise de décision éclairée et une bonne gouvernance’’.
Selon Arlette Soudan-Nonault, l’impact souhaité du projet est que la biodiversité et les fonctions clés de ces écosystèmes liées aux réserves de carbone et aux ressources en eaux dans le paysage lac télé et lac toumba soient maintenu grâce à une prise de décision, basée sur des preuves et une gouvernance et que les communautés au sein du paysage bénéficient de moyens de substances renforcées.
Le représentant de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture au Congo (FAO), Thechel Ekoungoulou a fait savoir que, dans ce projet, son organisation a pour mission de s’occuper de la gestion des tourbières et de se focaliser sur les aspects des moyens de subsistance des communautés vivant autour des tourbières: « Nous aurons à collaborer avec le partenaire comme Wildlife Conservation Society (WCS) qui est déjà sur place au niveau du lac télé puisqu’il concerne le Congo et qui connaît mieux les communautés et vont les aider à développer les activités génératrices de revenus de sorte à ce qu’il y ait moins de pression sur les tourbières qui constituent une source et un gisement important de carbone forestier », a-t-il précisé.
Le projet ‘’sécuriser les réserves cruciales de biodiversité, de Carbonne et d’eau dans les tourbières du bassin du Congo grâce à une prise de décision éclairée et une bonne gouvernance’’, bénéficie du financement de l’initiative internationale pour le climat sous l’égide du gouvernement de la République fédérale de l’Allemagne. Il est mis en œuvre par le programme des Nations unies pour l’environnement et le programme des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Cet atelier prendra fin le 20 mars.
