Parmi les mesures barrières édictées par le gouvernement dans le transport en commun, il y’a l’existence du gel hydro-alcoolique que devait disposer tous les transporteurs. Chaque conducteur a l’obligation de désinfecter les mains des passagers avant de monter à bord. L’équipe de VOX qui a emprunté les bus coaster, les minibus Hiaces, les taxis et les bus de la Société de transport public urbain (STPU) a constaté qu’il n’existait pas de gel hydro-alcoolique dans ces moyens.
Certains conducteurs abordés ont jugé inutile et coûteux l’achat d’un gel hydro-alcoolique pour mettre à la disposition des passagers dans leur véhicule. « Acheter un gel hydro-alcoolique pour tous les usagers ne serait pas possible. Avec le prix de ce produit, chacun devrait être conscient de la gravité de la pandémie à coronavirus et devrait avoir son propre gel pour se désinfecter les mains », a souligné Fidel Kimbana, chauffeur d’un bus coaster.
« J’ai à ma disposition un gel hydro-alcoolique à titre personnel, car la majorité des clients ont déjà les leurs dans les sacs. Inutile donc que nous possédons des solutions hydro-alcoolique dans nos véhicules », dit pour sa part Landry Masamba, un taximan.
Vu que la mesure qui demande que les transporteurs disposent d’une solution hydro-alcoolique n’était pas respectée, les autorités devraient accompagner ce secteur en le dotant au moins des gels-hydro-alcooliques, s’est indigné un usager.
A la fin du confinement, les autorités ont mis en place des règles strictes de circulation au niveau des transports afin de barrer la route à la pandémie. Malheureusement, à chaque arrêt de bus, les usagers se battent pour accéder dans les moyens oubliant ainsi la distanciation physique et la désinfection des mains avant d’accéder dans les véhicules.