Les travailleurs appelés à intégrer la culture d’entreprise

Le ministre d’Etat, en charge de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa a appelé le 1er mai à Brazzaville les travailleurs à intégrer désormais la culture d’entreprise en accordant au travail sa dimension d’activité valorisante de l’homme.

Dans une déclaration relative à la journée internationale du travail, il a exhorté les travailleurs à prendre conscience de la convergence de leurs intérêts légitimes, en prenant conscience de la convergence de leurs intérêts légitimes avec ceux de l’entreprise créatrice de l’emploi.

« Dans un contexte désormais marqué par la concurrence sans merci et la compétitivité débridée, par une mondialisation des économies qui ignorent les frontières nationales, notre pays a besoin des entreprises qui font de la résilience et du travail décent leur crédo. Ceci n’est possible qu’à travers une amélioration dans la gestion prospective et rationnelle de leurs unités de production et une participation plus volontariste, en partenariat avec l’Etat », a relevé le ministre Firmin Ayessa

Il a rappelé que le monde du travail est essentiellement le monde de l’entreprise. Les travailleurs sont ainsi appelés à accroître et à améliorer leur productivité par l’acquisition de nouvelles connaissances et la maitrise des technologies et des méthodes de travail induites par les progrès techniques.

Quant aux rapports entre travailleurs et employeurs, ils devraient être basés sur un esprit de partenariat qui minore les situations conflictuelles inhérentes à toute vie professionnelle. D’où l’importance du dialogue social, condition sine qua none de relations professionnelles sereines, épanouissantes et qui, au bout du compte, permettent une plus grande motivation et une meilleure productivité, a indiqué le ministre d’Etat, Firmin Ayessa.

Le thème retenu pour la célébration de la fête internationale du travail cette année est « Résilience et travail décent : Agir ensemble au sein du monde du travail pour améliorer les conditions de vie et l’inclusion sociale ».

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