Les travaux de l’avenue Bernard Kolelas à l’arrêt, les habitants en détresse
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Les travaux d’aménagement de l’avenue Bernard Kolélas, située dans le quartier Case Barnier à Mfilou, 7ème arrondissement de Brazzaville, sont suspendus à quelques mètres du poste de transformation de la Société Électrique du Congo à Tsielampo. Cette situation suscite l’inquiétude des résidents qui appellent à la reprise des travaux afin de relier cette voie aux avenues de l’Unité africaine et Ngambio.
L’achèvement de l’avenue Bernard Kolélas, qui devait faciliter l’accès aux avenues Ngambio et de l’Unité africaine, avait initialement suscité des espoirs chez les habitants des quartiers Tsielampo et Case Barnier. Cependant, l’abandon des travaux a rapidement terni ces attentes. Les résidents expriment leur désespoir face à cette situation qui entrave le désenclavement de leur zone.
Chimène, une commerçante quinquagénaire qui vend divers produits le long de l’avenue principale de Case Barnier, souligne les difficultés quotidiennes rencontrées par les habitants en matière de transport. « Je suis souvent contrainte de marcher jusqu’au terminus du quartier Sadelmi pour réduire mes frais de transport en bus», déclare-t-elle.
Garcia Bifouma, un autre résident du quartier Case Barnier, fait état des conditions précaires de la route, expliquant que le coût du transport varie entre 350 et 500 francs CFA par personne selon les heures. Cela ne couvre même pas le trajet jusqu’au terminus de Mazala ou au rond-point de l’avenue Ngambio. Il ajoute que ceux qui souhaitent continuer leur course doivent être financièrement préparés pour faire face aux contraintes liées aux transports en commun, exacerbées par le morcellement des trajets.
La difficulté d’accès dans ce quartier oblige les habitants à payer des tarifs exorbitants pour le transport public, souvent le double ou le triple du prix normal. Les rares véhicules qui circulent sur cette ligne sont souvent en mauvais état, rendant la situation encore plus problématique.
Les travaux sont à l’arrêt depuis plus de huit mois, laissant les quartiers Case Barnier, Sadelmi et Tsielampo sans infrastructures routières adéquates. Cette réalité est également partagée par d’autres quartiers périphériques de Brazzaville, où le manque d’infrastructures essentielles pèse lourdement sur la vie quotidienne des résidents