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Les usagers contestent les nouveaux arrêts de bus Blanche Gomes et CCF

Les usagers du transport en commun sont à nouveau confrontés à la énième interdiction des arrêts de bus de Blanche Gomes et CCF, actuellement Institut français du Congo. Ces derniers et les chauffeurs se plaignent du mobile de ces changements brusques qui les surprennent, alors qu’ils doivent y déposer les clients. 

Tous ceux qui de coutume descendaient soit à l’arrêt de bus « Blanche Gomes »  ou « CCF » connaissent une situation indélicate qui les oblige à parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre à leurs lieux de service.

Le changement de ces arrêts ne facilite pas la tâche dans la mobilité de certains citoyens habitués d’arriver, sans efforts, à leurs lieux d’activités, ou encore honorer à temps un rendez-vous.

L’afflux de ces personnes qui, le matin, descendaient des moyens de transport en commun à ces arrêts, animés d’un seul idéal qui est d’arriver à temps sur les lieux de service, est maintenant remarquable aux endroits où l’on a érigé les nouveaux arrêts.

L’arrêt « Blanche Gomes » est orientée derrière les grandes endémies à 100 mètres du temple du centenaire de l’église évangélique du Congo. Par contre celui du CCF se trouve désormais à côté de l’ambassade du Tchad, non loin de l’école primaire publique « Fraternité ».

Le seul bémol est que ces deux arrêts « circonstanciels » ne sont qu’opérationnels la journée aux heures de service. A la tombée de la nuit, ces stations interdites fonctionnent comme si la « loi » a été levée.

Venue pour un contrôle médical aux grandes endémies, maman Georgine,  sexagénaire révolue, déplore le fait que le changement de ces arrêts de bus cause un préjudice aux malades qui vont à ce centre sanitaire. « Nous sommes maintenant obligés de faire des efforts, ce, en dépit de la maladie, en parcourant plusieurs kilomètres pour parvenir au centre, alors que les bus nous laissait tout juste devant le portail des grandes endémies ».

« A l’ancien arrêt du CFF, j’avais l’opportunité d’aller promptement au service. Alors qu’ici je suis contraint de marcher pour arriver en retard à mon lieu de service », se plaint Fabrice Andzouana.

Plus d’une fois les usagers de ces arrêts de bus ont été souvent surpris qu’ils ne pouvaient plus embarquer ni débarquer aux lieux requis et reconnus par la mairie de Brazzaville.