Les voiries urbaines de Brazzaville se trouvent dans un état de dégradation accentuée

A Brazzaville, plusieurs grandes artères sont dans un état de dégradation avancée ; entravant ainsi la circulation des véhicules. Cette situation de détérioration du tissu routier a ainsi une incidence sur le prix des transports en communs.
Les chauffeurs de transport en commun, notamment les taximen et ceux des bus se plaignent du niveau élevé de défectuosité des voies qui occasionne l’endommagement de leurs véhicules. « Nos véhicules subissent des pannes fréquentes à cause de l’état des routes. Nous dépensons plus en entretien, c’est ce qui nous pousse à augmenter les prix de transport », témoigne Dior chauffeur de bus.
Plusieurs avenues de la ville capitale sont devenues impraticables, les véhicules circulant sur les routes sont contraints de ralentir où rouler avec méthode ; ce qui entraîne les embouteillages et l’endommagement des véhicules. Il s’agit entre autres des avenues Jacques Opangault, la Tsiémé, Itoumbi et l’intersection Lénine -Marien Ngouabi.
Les pièces de certains véhicules comme les châssis, les Carter, les tuyaux d’échappement et les amortisseurs prennent un coup dû au mauvais état du tissu routier de la capitale.
Face à cette situation les acteurs du transport et les habitants réclament une réhabilitation urgente des routes. En attendant, les usagers doivent composer avec des tarifs en hausse et un réseau routier de plus en plus dégradé, une problématique qui risque de s’aggraver sans intervention rapide des autorités.
Quitter la version mobile