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L’indulgence accordée à 44 candidats transhumants inscrits au BEPC

L’indulgence accordée à 44 candidats transhumants inscrits au BEPC

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou a accordé le 7 juillet à Brazzaville, l’indulgence aux 44 candidats transhumants inscrits au Brevet d’études du premier cycle  (BEPC), pour le compte de l’école privée Jean Paul Sartre. 

Il s’agissait d’échanger avec les parents d’élèves dont une bonne quarantaine se sont inscrits dans le  contexte de la transhumance. Et ils devraient aller composer à Vindza notamment. La cellule de la lutte anti-fraude en milieu scolaire, appuyé par les services de sécurité, ont œuvré  pour démanteler ce réseau, le mettre hors d’état de nuire, en reconsidérant tout le dispositif mise en place dans le cadre du mercenariat, a relevé le ministre Jean Luc Mouthou au terme d’une réunion  de restitution des faits. « A notre niveau, les dispositions ont été prises pour que ces élèves puissent composer dans un centre  sécurisé à Brazzaville lors des épreuves écrites du BEPC le mardi 9 juillet », a fait savoir le ministre Jean Luc Mouthou.

Il a souligné  que le corpus juridique en matière de transhumance aux examens d’Etat, notamment l’arrêté 39-49 du 26 mai 2017, qui a mis en place une série de sanctions pour décourager tous ceux qui s’inscrivent dans ce mécanisme.

« Depuis 2017, ces pratiques continuent et nous ne baissons pas les bras au contraire, en nous appuyons  sur  tout l’arsenal juridique  pour appliquer les sanctions qu’il faut aux chefs d’organisations, aux responsables d’établissement scolaire, aux chefs d’encadrement ainsi qu’aux élèves eux-mêmes », a dit le ministre Jean Luc Mouthou.

A cet effet, certains élèves n’ont pas manqué de donner leur version des faits. A l’instar de Clairvie Biloumou «  le vendredi on nous a demandé d’aller dormir à l’école Koubayet à Météo. Nous avons passé la nuit là-bas avant d’être appréhendés très tôt le matin par la police ».

Le président de l’Association des parents d’élèves étudiants du Congo (APEEC), Christian Grégoire Epouma a pour sa part, reconnu le laxisme des parents d’élèves qui ont accompagné les enfants dans une affaire périlleuse.

C’est le moment de  créer toutes les conditions pour que l’ordre revienne à tous les niveaux partant de la direction des écoles privées, en faisant le toilettage de fond en comble dans ces établissements, a-t-il  préconisé.

 Le président de l’APPEC a plaidé pour la magnanimité du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation. « Le cœur serré monsieur le ministre au nom de la communauté parentale, je demande votre indulgence, pour permettre à ces enfants de composer ».

En présence des  parents d’élèves, du  président du jury du BEPC, le président  de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APPEC), ainsi que le promoteur de l’école de transit, le ministre Jean Luc Mouthou a annoncé la fermeture de l’Ecole privée Jean Paul Sartre  à l’année scolaire 2024-2025.