Un logiciel pour maitriser les effectifs des agents de l’Etat
Le ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, Aimé Ange Wilfrid Bininga a révélé le 21 mars à Brazzaville que son département s’apprêtait à mettre en place une plate-forme informatique courant avril 2017, en vue de la maîtrise effective des agents de l’Etat.
Le ministre Bininga a fait cette révélation au cours de la commission mixte entre le ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat et celui des Finances, du budget et du portefeuille public. Selon lui, le logiciel est presque prêt, « nous passerons à une gestion moderne du personnel civil de l’Etat à partir du mois d’avril ».
Pour la maîtrise de la masse salariale, 14 sous-commissions seront chargées de traiter tous les cas d’espèces, notamment sous la coordination conjointe des ministres Ange Wilfrid Bininga et Calixte Nganongo.
Saluant la bonne marche du processus du recensement physique du personnel civil de l’Etat, le ministre des Finances, du budget et du Portefeuille Public, Calixte Nganongo a estimé qu’il sera judicieux de croiser la maîtrise des effectifs, de la masse salariale avec le fichier de la solde.
Au cours de ces travaux, les deux parties ont examiné les documents fournis par les agents de l’Etat, et ont annoncé l’ouverture d’une phase « contentieux » pour recevoir les agents non recensés, et l’informatisation de tous les fichiers. En outre, une commission mixte chargée du traitement des résultats du recensement physique des agents civils de l’Etat en vue de faire le point de l’opération qui a été bouclée le 6 janvier derniers, a été mise en place.
Le ministre de la Fonction et de la réforme de l’Etat a relevé que les résultats de l’opération seront traités conformément aux lois et règlements en vigueur au Congo. Ils vont permettre de maîtriser les effectifs des agents civils de l’Etat et la masse salariale, car quelques éléments de vérification dont dispose la commission présentent de nombreux écarts.
C’est une situation qui mérite d’être corrigée, a poursuivi le ministre Bininga. Il s’agit notamment des cas des enseignants qui ont changé de ministère en emportant des primes et indemnités dont ils bénéficiaient quand ils exerçaient en tant qu’enseignants.