La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a reçu, le 18 octobre à Brazzaville, la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) au Congo, Micaela Marques de Sousa. Cette dernière lui a rappelé que l’UNICEF continuera à mutualiser les efforts avec d’autres partenaires du Congo pour l’achat des vaccins.
« Nous allons travailler avec nos partenaires comme l’Alliance du Vaccin (GAVI) et la Banque Mondiale sous le leadership de la ministre de la Santé pour faire en sorte que les vaccins soient disponibles pour la survie des enfants congolais. Nous avons aussi échangé sur les projets en cours avec le ministère de la Santé, à savoir la santé néonatale, la santé scolaire et les relais communautaires », a soutenu Micaela Marques de Sousa.
La représentante de l’UNICEF au Congo a par ailleurs reconnu les efforts du gouvernement en matière de politique de vaccination. Cependant, le défi de son institution reste la disponibilité des vaccins. « Le Congo a certes une bonne politique vaccinale car la sensibilisation est bien organisée, en revanche cela ne suffit pas. Le plus important c’est d’avoir des vaccins disponibles », a évoqué Micaela Marques de Sousa.
Outre le problème de disponibilité des vaccins comme la Fièvre jaune, l’Hépatite A, l’Hépatite B, la Méningite, la Rage ou la Typhoïde, le Congo est aussi confronté aux questions de distribution et d’accessibilité des vaccins dans les zones rurales où plusieurs enfants n’y ont pas accès par manque de structures sanitaires, la négligence ou le mépris des parents.
En 2016, les statistiques de l’OMS ont évalué le taux de mortalité infantile au Congo à 35 pour 1000 naissances vivantes ; la mortalité néonatale autour de 21 décès pour 1000 naissances vivantes ; la mortalité infanto-juvénile à 52 décès pour 1000 naissances vivantes ; la mortalité maternelle à environ 433 décès pour cent 1000 naissances vivantes.