L’Union des professionnelles de la presse du Congo (UPPC) a relevé le 9 mai à Brazzaville que les membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) devraient mettre de l’ordre au sein de cette institution, en vue de son bon fonctionnement.
« L’Union des professionnels de la presse du Congo exhorte le conseil supérieur de la liberté de la communication à plus de responsabilité en sortant des querelles de personnes et appliquer les textes qui régissent le fonctionnement de cette institution qui a besoin d’une gouvernance apaisée pour mieux servir la cause des professionnels des médias ayant pour vocation, de servir une information de la qualité à nos concitoyens », a souligné le rapporteur de l’UPPC, Clotaire Hymboud dans une déclaration.
« La tentative par le Conseil supérieur de la liberté de communication de vouloir glisser le calendrier le jour de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse a perturbé la communauté des journalistes congolais qui n’ont pas pu l’agrémenter. Néanmoins, cette journée s’est déroulée dans de bonnes conditions malgré la confusion générée par le dysfonctionnement par cette institution qui n’a pas pris les mesures de cette manifestation symbolique pour les journalistes », a-t-il poursuivi.
La question relative à la redevance audiovisuelle (RAV), qui devrait favoriser le financement des médias a été également évoquée au cours de leur rencontre. Pour le Président de l’UPPC, Charles Maniongui « cet argent existe quelque part, pourtant, nous ne percevons rien. Il faut que tous les professionnels des médias se mobilisent pour trouver une solution à ce problème. Seuls nous ne pourrons pas », a-t-il dit.