L’Ambassadeur de l’Union européenne au Congo (UE), Raul Mateus Paula, a indiqué que la matinée d’information et de sensibilisation à la sécurité routière et aux gestes de premiers secours allaient permettre aux élèves et à toutes les composantes du système éducatif de s’approprier des connaissances visant à réduire les risques d’accident sur la route.
Les exposés et les échanges interactifs au cours de cette table-ronde ont renseigné les élèves et les responsables du complexe scolaire Anne Marie Javouhey sur les informations, les attitudes et les moyens nécessaires pour minimiser les dangers sur la route.
Les différents intervenants ont convenu de la nécessité de communiquer davantage sur les risques liés à la sécurité routière, du respect par les usagers des mesures comme le port obligatoire de la ceinture, le respect des feux de signalisation, la prudence des piétons au niveau des passages à niveau, la proscription de l’alcool et des drogues au volant, l’interdiction des kits musicaux et du téléphone lors des passages des piétons, etc.
Bien avant, le Chef de mission adjoint de l’Ambassade de Suède Joachim Beijmo, et l’Ambassadeur de l’UE, Raul Mateus Paul sont respectivement revenus sur les conclusions et les recommandations de la 3e conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière qui a eu lieu du 19 au 20 février derniers à Stockholm en Suède.
D’une seule voix les 1700 délégués venus du monde dont 200 jeunes issus de 80 pays ont fait le constat amer de l’échec du plan d’action ‘’Décennie d’action pour la sécurité routière’’ décrété en 2010 par ‘Assemblée générale des Nations unies avant d’appeler à une action efficace avec la réduction de 50% du nombre de décès sur les routes d’ici 2030.
La déclaration des jeunes lors de cette conférence dont l’extrait a été lu lors de la table-ronde par Berthe Akouala, une élève de Javouhey, appelle les gouvernants du monde à plus de synergie et d’efficacité.
« Nous jeunes du monde entier, nous nous engageons dans des solutions fondées sur les informations probantes qui sauveront des vies et serviront de modèles pour les bons comportements sur la route. Il est temps de passer aux actions concrètes », a-t-elle précisé.
Pour l’Ambassadeur de l’UE au Congo, il faut aller au-delà des bonnes intentions pour amener toutes les composantes institutionnelles, étatiques et non-étatiques à agir ensemble.
« Je fais mienne l’intervention de Jean Todt, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’UNU qui a rappelé que la volonté d’agir la sécurité routière devait être la valeur centrale de yout ce que nous faisons en tant que citoyens, ministres, experts, fabricants et consommateurs lorsqu’il s’agit de nos systèmes de mobilité ».