Le marché de Djambala est délaissé à cause du prix de l’étalage

Les commerçants du marché de Djambala, dans le département des Plateaux, qui ne veulent pas occuper les tables indiquent que les prix des étalages étaient élevés par rapport aux marchandises qu’elles proposent. Ce qui fait que ce marché est quasiment vide.

« Chaque jour, je payes 100 francs CFA par rapport à la place que j’occupes ici à l’extérieur du marché de Djambala. Ici, j’ai l’avantage d’être, la première, en contact avec les acheteurs. L’intérieur du marché est réservé à ceux qui ont beaucoup de marchandises», souligne Josiane Ngala, une commerçante qui propose les marchandises sur la voie goudronnée du marché de Djambala.

Une autre vendeuse souligne qu’avec la marchandise qu’elle propose, elle ne peut pas faire face au prix exigé pour l’acquisition d’une table à l’intérieur du marché. « J’ai emmené de l’oseille à 600 francs CFA, une tomate de 400 francs CFA et de la ciboule à 250 francs CFA. Avec cette marchandise si je prend une table de 3.000 ou 5.000 francs CFA par mois, qu’est-ce que j’aurais comme bénéfice », poursuit Mireille Ebata.

Pour Solange Nkala, les autorités municipales soulignent que l’intérieur du marché représente une sécurité pour les marchandises et les vendeurs. « Nous ne voulons pas avoir des problèmes avec les autorités municipales. Vendre dans le marché nous permet d’être à l’abri des intempéries et des risques de voir sa marchandises écrasées par un piéton », dit-elle.

Celles qui vendent hors du marché, soutiennent que les autorités municipales avaient donné leur accord pour vendre à l’extérieur du marché à condition de libérer la chaussée à partir de 10 heures afin de permettre aux véhicules de circuler.

La vente hors des marchés est commune à toutes les localités du Congo où les commerçants se plaisent à écouler leurs marchandises en dehors des marchés construits en faveur des municipalisations accélérées .

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