Me Poaty–Amar récuse la République du 28 novembre 1958
L’Avocat au barreau de Paris, Me Charles Anicet Poaty-Amar a récusé le 10 décembre à Brazzaville, la République du 28 novembre 1958, proclamée par le colonisateur, dans le dessein de pérenniser son emprise sur le colonisé.
Au cours d’un point de presse, Me Charles Anicet Poaty-Amar a fait observer que la proclamation faite le 28 novembre 1958, n’avait pas rendu le Congo indépendant, celle-ci n’est qu’un leurre de la part d’un empire qui ne voulait pas mourir.
Cet avocat au barreau de Paris a appelé à la préservation des acquis de la Conférence nationale souveraine de 1991, dont les fondements juridiques ont été conçus par les congolais. Le préambule de la Constitution du 12 mars 1992 intègre pour la première fois les principaux textes relatifs aux droits humains de l’Homme et rappelle les objectifs et les principes convenus à la conférence nationale souveraine. Il reprend l’abjection que les congolais avait exprimée à l’égard de l’emploi de la violence en politique.
Selon lui, la Constitution du 15 mars 1992 est l’exemple parfait du contrat social, de la manifestation du consentement libre et éclairé et de la volonté générale. Elle avait tout ce que tous les autres textes constitutionnels n’avaient pas et n’ont jamais eu.
Il a en outre proclamé l’année 2025 « année de la Nouvelle génération », la nouvelle génération va créer la nouvelle République, un nouveau pacte entre congolais. La Nouvelle République sera celle des droits économiques et sociaux concrets. Le droit au crédit sera élevé au rang de droit fondamental constitutionnellement protégé. Il sera garanti par l’Etat à travers des mécanismes d’assurance et de réassurance », a déclaré en substance Me Charles Anicet Poaty-Amar.