Le comité de suivi des dossiers de recrutement dans la Fonction publique des enseignants du ministère de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, menace d’organiser des manifestations publiques, dans le but de se faire entendre, à la veille de la rentrée scolaire 2016-2017 prévue le 3 octobre prochain.
Ce comité de suivi des dossiers, élargi à d’autres comités relevant des ministères des enseignements, s’interroge si la constitution de 2015, celle de la nouvelle République a gelé les recrutements dans la Fonction publique congolaise. Si la réactualisation des dossiers de recrutement des enseignants déjà contresignés par les ministres de l’enseignement technique et des finances du gouvernement sortant, demeure un véritable problème technique ou une volonté politique consistant à mettre de côté les dossiers du gouvernement sortant.
Après toutes les démarches administratives nécessaires menées par ce comité, les autorités gouvernementales sont restées silencieuses. Le ministère de l’enseignement technique utilise depuis 2014, 70 prestataires repartis dans l’ensemble des départements du pays.
Ces 70 prestataires recrutés par note de service n° 0448/METPFQE du 26 novembre 2014 ont leurs dossiers de recrutement à la fonction publique depuis le 1er septembre 2015, sous le bordereau n°27 MEFPP-CAB-DGAS, contresigné par le ministre des finances et renvoyés au ministère de la fonction publique pour réactualisation après le remaniement du gouvernement d’août 2015.
Les dossiers de ces prestataires bien que budgétisés se trouvent bloqués auprès de la directrice générale de l’emplois et de la maîtrise des effectifs, au ministère de la Fonction publique.
Malgré les multiples dépôts de fiches de sollicitations de déblocages de cette situation auprès du Premier ministre, Clément Mouamba, du ministre de la Fonction publique et de l’enseignement technique, la réactualisation est restée impossible.
En vue de pousser le ministère de la Fonction publique de diligenter la réactualisation de ces dossiers, ces prestataires envisagent d’organiser des manifestations publiques devant le ministère de la Fonction publique et prévoient aussi de boycotter la rentrée scolaire 2015-2017.