Migné signe avec le Kenya au mépris de son contrat avec le Congo
Le sélectionneur démissionnaire des Diables rouges du Congo, Sébastien Migné, s’est engagé le 3 mai, pour trois ans, avec la Fédération kenyane de football. Il est encore sous contrat de trois ans, conclu en 2017 avec la Fédération congolaise de football (FECOFOOT) et le ministère des Sports.
Cette signature de contrat avec la Fédération kenyane de football vient confirmer les informations qui courraient depuis quelques semaines sur l’intérêt de cette fédération qui trouvait en Sébastien Migné le successeur de Paul Put, limogé de la sélection Haranbees du Kenya en février.
Dans sa lettre de résiliation du contrat avec la FECOFOOT, Sébastien Migné n’était resté que sur le non-paiement de trois mois d’arriérés de salaire et les conditions de travail qu’il qualifiait d’exécrables à la tête des Diables rouges du Congo.
Le comble c’est que cette signature apparaît comme un manque d’engagement du technicien français par rapport au Congo, avec qui il était encore sous contrat jusqu’en 2019.
En rappel, lors de la dernière réunion entre le ministère des Sports, la FECOFOOT et Sébastien Migné ténue le 19 avril à Brazzaville, le désormais sélectionneur du Kenya avait opposé un refus catégorique au moment où il avait été question de signé le procès verbal qui allait permettre à la partie congolaise d’accepter sa résiliation de contrat.
Préférant claquer la porte avant de s’envoler pour la France la veille, Migné avait ainsi prouvé sa volonté de ne plus être le sélectionneur de l’équipe nationale du Congo.
Cette attitude qui dénotait du mépris et d’un manque de respect face à ses engagements avec la FECOFOOT a été interprétée par le ministère des Sports et la FECOFOOT comme un abandon volontaire de Migné à son poste de sélectionneur.
Alors même que la partie congolaise avait choisi de poursuivre Sébastien Migné au niveau de la justice congolaise comme le stipulaient les termes du contrat de Migné, ce dernier a préféré demandé une indemnisation au Congo à hauteur de 52.294 euros, soit plus de 29 millions de Francs CFA, en plus de ces salaires impayés, comme s’il avait été limogé par le Congo.
Maintenant que le Congo se retrouve sans sélectionneur, alors qu’il va disputer ses prochains matches en septembre et octobre prochain, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019, quelles va être la riposte de la FECOFOOT et du ministère des Sports face à cette humiliation subie par le Congo ? La réponse à cette question ne devra certainement pas tarder.
Affaire à suivre.