Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat a été élu le 30 janvier à Addis-Abebas, à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA). Il succède à la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma qui n’a pu avoir de remplaçant au dernier sommet de l’UA tenu en juillet 2016.
L’élection de Moussa Faki n’a pas trop fait de suspense, selon les participants. Le ministre tchadien l’a emporté avec 39 voix sur 54 votants. Nombreux voient dans cette élection, le triomphe de la diplomatie agissante du Tchad, mais aussi de la sous-région Afrique centrale. Il y a encore quelques heures, le président tchadien Idriss Deby Itno était président de l’UA.
Moussa Faki a réussi à déclasser ses adversaires, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, la Botswanaise Pilomina Venson-Moitoi, et l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy. Il a ensuite été élu après un septième tour, lors d’une « finale » avec la ministre kényane des Affaires étrangères.
Il a déclaré après son élection avoir conscience de la tâche qui l’attend. Au poste de vice-président de la Commission, c’est le Ghanéen Quartey Thomas Kwesi qui l’a emporté.