Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo a affirmé le 28 juillet à Brazzaville lors de sa rencontre avec le chef de la délégation des observateurs de l’Union Africaine, que son institution s’apprête à publier un rapport sur le comportement des médias lors de la couverture des campagnes électorales et des votes.
Philippe Mvouo a souligné que le rapport qu’il s’apprête à publier ne se fera pas dans la langue de bois. Il veut que toute la République sache si les médias se sont bien ou mal comportés lors des élections. « Ce sera un rapport clair qui permettra à notre démocratie de profiter de cette nouvelle échéance électorale pour aller de l’avant. Ce sera de la vérité qui jaillira ce jour-là sur le comportement des médias et des hommes politiques », a-t-il dit.
Avec le chef de mission des observateurs de l’Union Africaine, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication a fait le point de leur premier entretien avant la tenue du premier tour des élections. «La première rencontre avec les observateurs de l’Union Africaine a servi à mettre à leur disposition des documents qui nous ont permettent de faire la régulation des médias pendant la campagne électorale et lors des élections. Aujourd’hui, nous avons fait simplement le point après le premier tour des élections. Il était question de leur demander si ce que nous leur avons dit s’est concrétisé sur le terrain», a-t-il fait.
Le chef de la mission d’observation des élections de l’Union Africaine, Diango Cissoko s’est réjoui de la décision prise par le gouvernement congolais et le Conseil supérieur de la liberté de communication pour corriger les erreurs constatés lors du premier tour des législatives couplées aux locales. «Nous sommes convaincus que les dispositions prises par le gouvernement et par le Conseil supérieur de la liberté de communication nous rassurent quant au déroulement correct des élections du deuxième tour », a-t-il précisé.
Les observateurs ont aussi apprécié l’initiative des pouvoirs publics d’organiser dans les meilleurs délais l’élection dans les circonscriptions où le vote n’a pas eu lieu au premier tour.
Dans leur rapport, rendu public le 18 juillet, les observateurs de l’Union Africaine ont fait état des quelques difficultés qu’il y a eu au niveau de certains bureaux et centres de vote dans quelques circonscriptions électorales.