Ngolo et Mvouo échangent sur la radio et télé du parlement
Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, a affirmé, le 22 février à Brazzaville, à l’issue d’une séance de travail avec le président du Sénat, Pierre Ngolo, que le fonctionnement de la radio et télévision parlementaire changera le visage de l’environnement médiatique du Congo.
Philippe Mvouo a indiqué que la place de la radio et de la télévision parlementaire est très importante. « Ce sont des médias qui renforceront les médias publics. Souvent l’on entend qu’un seul son de télé Congo, de radio Congo. Mais avec ces médias, c’est une autre dimension communicationnelle qui s’établira, une autre façon de faire fonctionner la démocratie qui sera adoptée », a-t-il dit.
Pour lui, le débat démocratique doit se passer au parlement. « C’est là que toutes les sensibilités politiques doivent déployer leurs stratégies. La radio et la télé parlementaire sont deux instruments que nous attendons pour apporter une autre façon de vivre la démocratie », a-t-il indiqué.
Devant le fait que cette radio ne soit pas entendue et que la télé ne soit pas regardée, Philippe Mvouo est allé demander où en est le parlement avec ces deux entités. « Au moment où la diffusion analogique devra s’arrêter, il fallait informer le Sénat de cette situation. Je suis venu dire au président du Sénat que les fréquences attribuées à ces médias vont aussi être retirées», a-t-il souligné.
Philippe Mvouo a aussi informé Pierre Ngolo de la tenue des assises nationales de la presse. « Et le président du Sénat nous a rassuré de son soutien pour la tenue de ces assises », a conclu Philippe Mvouo.