On observe une hausse des prix des hydrocarbures au premier trimestre 2021

Le ministre des hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya a indiqué le 15 avril qu’au premier trimestre 2021, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures était de 61 dollars par baril, pour un différentiel moyen de 0,1 dollars par baril. Le Congo vient donc de franchir le premier trimestre 2021 avec une tendance haussière des cours de pétrole, nonobstant des fluctuations dues à l’évolution mondiale de la pandémie de la Covid-19.

« Le cours du baril de pétrole a progressé depuis le début de l’année 2021. Il est passé de 50 à environ 65 dollars fin mars avec un pic proche de 70 dollars, soit une augmentation de près de 35 % selon l’analyse du marché », a informé Jean-Marc Thystère Tchicaya, lors de la réunion de fixation des prix des hydrocarbures.

Pour lui, cette hausse s’explique par la forte reprise économique, particulièrement en Chine. Selon les statistiques officielles, la production industrielle a progressé de près de 35 % en janvier-février 2021 par rapport à la même période de l’année dernière.

« Cette tendance s’explique aussi par le respect des décisions prises en début mars par l’organisation des pays exportateurs de pétrole ainsi que leurs partenaires de l’OPEP+ de maintenir la politique stricte de quotas mise en place il y a tout juste un an », a poursuivi Jean-Marc Thystère Tchicaya.

En limitant volontairement l’offre de pétrole, cette politique des quotas continue de prouver son efficacité en ramenant le prix du pétrole à un niveau favorisant la reprise des investissements, niveau de prix acceptable par les pays producteurs et les pays consommateurs.

Pour le ministre des hydrocarbures, à cette embellie des cours du pétrole, il est nécessaire d’avoir en face une production pétrolière soutenable.

Par ailleurs, il souhaite que la stabilité des cours de pétrole soit pérenne de façon à permettre la relance effective des projets pétroliers, particulièrement créateurs d’emplois, mis en stand-by pendant cette période difficile.

« Le rééquilibrage progressif de nos partenaires économiques permettra de relever encore plus et ensemble les grands défis de développement du secteur pétrolier amont en République du Congo dans un contexte de confiance réciproque », a-t-il conclu.

Signalons qu’au premier trimestre 2021, la demande mondiale de pétrole brut a été de 93,95Mbbl/j contre 94,73Mbbl/j au quatrième trimestre 2020, soit une diminution de 780 KBbl/j par rapport au trimestre précédent, et une augmentation de 180KBbl/j en glissement annuel. L’équilibre offre/demande est resté déficitaire au premier trimestre 2021 de 1,12 MBb/j. Toutefois, une amélioration de cet équilibre de 1,53 MBb/j est révélé par rapport au trimestre précédent alors qu’il était excédentaire de 6,53MBbl/j en glissement annuel.

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