On peut nourrir un brin d’espoir pour la régénération de la couche d’ozone

La ministre du Tourisme et de l’environnement Arlette Soudan Nonault, a déclaré le 16 septembre à Brazzaville que la couche d’ozone dont l’appauvrissement a été observé au début des années 70 était en phase de régénération. La couche d’ozone est un bouclier dans la haute atmosphère la stratosphère qui protège la vie sur terre contre certains rayonnements ultraviolets, se dégrade de jour le jour. 

« A travers l’application du protocole de Montréal, la communauté internationale est en voie de réussir à résoudre un problème majeur. Ce qui prouve à suffisance que l’ensemble des pays, malgré leurs différends, parviennent à s’entendre autour d’une cause commune. Il ne fait donc l’objet d’aucun doute que les scientifiques sont capables d’identifier les problèmes et d’en imaginer les solutions, que la société civile peut les comprendre et se mobiliser en conséquence, que les politiques peuvent mettre en place des accords internationaux et des réglementations, que les activités économiques peuvent intégrer les nouvelles orientations et s’y adapter, dans certains cas proposer des remèdes et agir préventivement », » a déclaré la ministre du Tourisme et de l’Environnement Arlette Soudan Nonault, à l’occasion de la commémoration de la Journée Internationale de la protection de la couche d’Ozone

La ministre a expliqué que le Protocole de Montréal destiné aux pays dits ‘’de l’article 5’’ ou pays en voie de développement dont le Congo avait ratifié les accords et amendements depuis 1994, visait la mise en œuvre des plans et programmes de gestion de l’élimination des substances appauvrissant la Couche d’Ozone.

Elle a évoqué le programme de récupération et de recyclage du R12 (2000-2002), achevé ; le plan de Gestion des Fluides Frigorigènes (2004-2006), achevé ; le plan Final d’Elimination des Chlorofluorocarbures ou CFC (2007- 2010), achevé ; le plan de Gestion d’Elimination des Hydro-chlorofluorocarbures ou PGEH (2013-2040), en cours d’exécution.

Arlette Soudan Nonault a souligné qu’en dépit des efforts accomplis par la communauté internationale, le trou dans la couche d’ozone ne s’était pas refermé soudainement. Elle a affirmé qu’il faudrait environ 50 à 100 ans pour que la couche d’ozone retrouve sa concentration, à condition que le monde entier en finisse avec les gaz destructeurs

Selon la ministre la destruction de la couche d’ozone et le réchauffement climatique étaient les résultats des émissions des gaz liées aux activités humaines, dont les conséquences sont graves pour les sociétés et pour l’environnement. Les  solutions envisagées pour préserver la couche d’ozone seraient  identiques à celles devant être mises en œuvre dans la lutte contre le changement climatique.

Elle a estimé que, l’une des solutions pour y arriver est le changement de nos habitudes de production, de consommation, de transport et d’alimentation pour ne pas parler des modes de vie des habitants de cette planète. « C’est pourquoi, nous lançons de nouveau un appel à toutes et à tous pour l’utilisation des réfrigérants dits ‘’ Naturels ’’ ou hydrocarburés ; R-717 ; R-600a et R-290, qui n’ont aucun impact sur la couche d’ozone et le changement climatique « .

La Journée Internationale de la protection de la couche d’Ozone a été instituée en 1994 par l’Assemblée Générale de l‘Organisation des Nations Unies (ONU) pour commémorer la signature d’un accord historique, le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone

‘’25 ans et en voie de guérison’’ est le thème de cette année qui commémore près de trois décennies de coopération internationale dynamique en vue de la protection de la couche d’ozone et du climat au titre du Protocole de Montréal.

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