Un collectif des Organisations non gouvernementales a affirmé le 2 octobre à Brazzaville,au cours d’une réception au bureau du Fonds monétaire international (FMI) qu’il entendait veiller afin que les acquis des populations soient préservées dans les négociations avec le FMI.
Les membres de cette plate-forme de la société civile ont à l’issue de cette rencontre avec le FMI tenu un point de presse où ils ont communiqué sur la substance de cette entrevue.
«Nous avons été reçu par la FMI suite au rapport écrit que nous lui avons adressé, il y a longtemps, sur la réalité de la situation congolaise. A cette occasion, nous lui avons rappelé la nécessité de conserver les acquis sociaux. Nous avons évoqué la situation des travailleurs, des étudiants, la situation du Pool, le cas des prisonniers de la société civile et politiques, cela dans le cadre de la décrispation de la situation sociopolitique du pays », a indiqué Joe Washington Ebina, le président des Forces unies pour la liberté et la démocratie (FULD).
Il a par ailleurs souligné que l’aggravation de la dette du Congo était la résultante de la mauvaise gestion des dirigeants du pays et des mauvais investissements, et qu’il était hors de question que les populations payent le prix.
Le coordonnateur du mouvement citoyen le Ras-le-bol congolais, Franck Nzila Malembe a souhaité que le FMI tire les leçons des précédentes aides octroyées au Congo. Selon lui, ces apports n’ont pas été dirigés vers le social des Congolais. «Nous avons exprimé nos craintes au FMI sur leurs précédentes aides qui n’ont jamais profité aux populations congolaises. Nous avons demandé au FMI d’avoir un œil sur ces négociations, pendant mais surtout quand les financements seront accordés au gouvernement, afin que ceux-ci ne soient pas dilapidés à travers des mécanismes qui ne profiteront pas aux populations», a-t-il souligné.
Avant la rencontre avec le FMI, le mouvement Ras-le-bol a organisé le même jour un sit-in devant le siège du ministère des Finances et du budget.