Le président de l’organisation non gouvernementale, Univers des jeunes, Maxence Ondongo, a affirmé, le 19 décembre à Brazzaville, lors du repas de conscientisation de la jeunesse, que le destin du Congo est celui forgé par la jeunesse aujourd’hui. Il revient-a-t-il dit, à la jeunesse de relever le défi pour elle-même et pour les générations.
Maxence Ondongo a indiqué que la jeunesse congolaise devrait prendre conscience des défis qu’elle a à relever et se mobiliser en conséquence. Pour lui, la construction et la destruction de l’avenir de la jeunesse dépend des actes qu’elle peut poser aujourd’hui, car aujourd’hui a été préparé hier et aujourd’hui prépare demain.
Maxence Ondongo a exhorté l’ensemble de la jeunesse de prendre la formation et l’information en main afin d’essayer de combler ou de compléter ce que l’école donne. « Aujourd’hui, l’internet rend cela encore davantage possible. N’utilisons donc pas l’internet juste pour échanger des messages électroniques, des vidéos et images. N’utilisons non plus l’internet pour diffamer si non salir qui que ce soit mais utilisons plutôt l’internet pour ce qu’il est, la plus grande bibliothèque du monde que l’humanité ai jamais connue », a-t-il précisé.
Il a aussi demandé le bannissement des actes d’agressions, d’incivisme issu des rivalités intersectorielles. « La division, la bagarre, les conflits entre nous ne résolvent rien, posons des actes susceptibles de renforcer la solidarité entre nous », a-t-il suggérer.
De son côté, l’ambassadeur de Turquie au Congo, Can Incesus a demandé à la jeunesse congolaise de mobiliser pour se lancer dans les activités génératrice de revenus afin de réduire les proportions importantes de l’importation congolaise. «Le Congo importe beaucoup. Il allait beaucoup gagner en important moins. Les jeunes peuvent se lancer dans les activités agricole et alimentaire pour produire ce qui est souvent importé », a-t-il conseillé.
Pour sa part, le directeur général de la jeunesse, Jean Claude Mouvioyi a interpellé les jeunes pour qu’ils s’engagent activement dans le développement du Congo car celui-ci ne se fera pas par d’autres personnes que les Congolais eux-mêmes.