Le PAD appelle les femmes à œuvrer pour une place dans la société
La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a appelé, le 17 mars à Brazzaville, les femmes à œuvrer en synergie pour lutter sans faille afin de s’affirmer dans les instances de prise de décision.
« Nous pouvons avoir tous les outils du monde, tant que nous ne nous approprions pas cette lutte qui exige suffisamment la synergie entre les femmes et que nous ne changions pas notre logiciel mental, il nous sera difficile de s’affirmer sur le plan social», a fait savoir Arlette Soudan Nonault lors de la sortie officielle de l’Association parité alternative et développement (PAD).
Arlette Soudan Nonault qui s’est focalisée sur le thème « La femme congolaise dans les sphères de prise de décision : la parité en question », a estimé que la femme peine à accéder aux postes de responsabilités, parce qu’elle n’est pas prête à soutenir son semblable dans sa lutte sociale et politique.
Elle a déploré le fait que depuis son accession à l’indépendance, seulement 18 femmes ont pu être intégrées dans les différents gouvernements du pays.
L’ambassadeur du Sénégal au Congo, Bantoura Kan Niang, qui s’est pour sa part appesantie sur « La femme congolaise face aux défis du développement et de la pauvreté », a relevé que les femmes regorgeant des qualités intrinsèques à mesure de contribuer à l’éclosion du monde.
La diplomate sénégalaise a notifié que la solidarité entre les femmes est déterminante, car « seule la lutte libère ».
La présidente de la PAD, Nancy Sidoine Ossibi, a déclaré que « le combat pour l’émancipation et l’autonomisation de la femme congolaise n’est pas encore achevé ».
Aussi, a-t-elle poursuivi, « nous devons continuer à nous mobiliser et à militer pour la représentativité de la femme congolaise dans toutes les sphères de décisions ».
A cette rencontre qui s’est tenue sous le thème principal « Le rôle et la place de la femme dans la société », cinq membres des instances dirigeantes de cette organisation ont été présentés.