Le PAM renforce la cantine scolaire de l’école d’Imbimi

La chargée de programme cantines scolaires au Programme alimentaire mondial (PAM), Gisèle Galessamy a assisté le 11 décembre à l’école primaire d’Imbimi, dans le département du Pool, à la distribution de repas aux 450 élèves de cet établissement d’enseignement primaire.

Gisèle Galessamy  a souligné que c’est depuis 2001 que l’école primaire d’Imbimi  bénéfice du programme des cantines scolaires.  Sur un total de 39 établissements scolaires que compte le district d’Ignié, 10 sont concernés par ce projet de repas scolaire.

Pour Gisèle Galessamy,  le choix de certains départements du pays s’explique par la pénibilité des conditions de vie dans les milieux ruraux. C’est pour cette raison que le PAM a ciblé 470 écoles primaires et 54.000 élèves, considérés comme les personnes vulnérables  dans les communautés les plus pauvres, sur la base des résultats de l’évaluation qui comprennent  notamment l’insécurité alimentaire, la nutrition, la pauvreté  et les indicateurs scolaires tels que les inscriptions.

Constitué du riz, le thon, de petits poids, du sel, l’huile, le repas que l’agence onusienne met à la disposition de cette école primaire est préparé par 12 femmes volontaires à raison de deux par jour. Afin de permettre aux élèves de manger un repas équilibré, riche en calorie, la quantité de chaque repas qu’un élève doit consommer au quotidien équivaut à deux pots de 150 ml de riz ; 1/ 2 kg de petits poids ;  0, 04 kg de poisson thon  et 0,05 kg de sel.

 La directrice  de l’école primaire d’Imbimi,  Michèle Dobrina  Diazabakana, a apprécié l’initiative du PAM. Pour elle l’initiative a une incidence sur la présence et les résultats scolaires des élèves.  Sur 450 élèves de l’école primaire d’Imbimi qui jouissent du repas journalier, seulement 27 élèves du Cycle élémentaire niveau 2 (CE2) n’ont pas manqué le premier jour de la semaine.

L’inspecteur de l’enseignement primaire du district d’Ignié, Pascal Mokokissa, a fait savoir que ces cantines scolaires ont contribué significativement à accroître le taux de fréquentation scolaire des élèves, dans  toutes les écoles où ils sont réalisés, à contrario des établissements qui ne bénéficient pas de ce programme et qui accusent une baisse considérable des élèves.

Ce projet quinquennal de repas scolaire exécuté dans six départements du pays résulte d’un accord de 30 millions de dollars, soit environ 15 milliards de francs CFA signé en octobre entre le PAM et le département de l’agriculture des Etats Unis (USDA).

Quitter la version mobile