Panique à Brazzaville après la mort de Ntsourou

Une panique générale s’est emparée de Brazzaville le 17 février suite à l’information de la mort de Marcel Ntsourou, condamné à perpétuité en septembre 2014 dans le cadre de l’affaire des explosions du 4 mars 2012 et la fusillade du 16 décembre 2013. Un calme relatif a été constaté en fin d’après-midi dans la ville.

Brazzaville a connu une panique après la mort de Marcel Ntsourou. L’information est d’abord passée de bouche à oreille avant qu’elle ne soit confirmée par une déclaration gouvernementale. Toutes les administrations ont été fermées, les écoles ont libéré les élèves. Les vendeurs dans les marchés ont précipitamment emballés les marchandises. Chacun s’est préoccupé de rentrer chez lui, ne sachant pas ce qui pouvait arriver.

Toutefois, il faut reconnaître que la situation s’est stabilisée vers la fin de la mi-journée.

Les causes de la mort de Marcel Ntsourou ne sont pas encore déterminées. Marcel Ntsourou purgeait une double peine d’emprisonnent à la Maison d’arrêt de Brazzaville. D’abord condamné à 5 ans de travaux forcés avec sursis dans le cadre du procès de l’affaire du 4 mars 2012. Le Ministère public fera appel contre cette décision et la Cour d’appel supprimera le sursis. Il sera ensuite condamné aux travaux forcés à perpétuité dans l’affaire de la fusillade à son domicile le 16 décembre 2013. Dans les deux affaires il avait été reconnu coupable d’atteinte à la sûreté de l’Etat, rébellion, détention illégale d’armes et munition de guerre, assassinat. Il avait été arrêté le 16 décembre 2016 et condamné en septembre 2014 par la cour criminelle de Brazzaville.

A ce procès il avait été jugé avec plus 103 autres personnes. Il faut souligner que lors de son arrestation Brazzaville avait aussi été secoué, car faite à la suite d’un affrontement entre les forces de l’ordre et ceux qui le soutenaient.

Les deux procédures n’étaient pas encore finies, puisque ces avocats avaient fait opposition à toutes les décisions rendues par la justice congolaise.