Pas de financement pour le traitement de l’érosion de Ngamakosso

Le ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya a indiqué le 27 juillet à Brazzaville que le traitement définitif de l’érosion de Ngamakosso était butté au manque de financement.

La solution efficace pour l’érosion de Ngamakosso nécessite la somme de 9.437.876.684 francs CFA. Profitant de la saison sèche, période propice pour la réalisation de ce type de travaux, le traitement de cet érosion devrait commencer depuis le mois de juin pour terminer en fin septembre.

« Mais la situation financière actuelle, très difficile, n’a pas encore permis de verser un acompte à l’entreprise commise à la réalisation des travaux. C’est ainsi qu’aucun mètre linéaire de canalisation n’a été réalisé jusqu’à ce jour », a fait savoir Jean Jacques Bouya à la chambre haute du parlement.

Le ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux a révélé que  la solution technique pour éradiquer l’érosion de Ngamakosso consiste en la construction d’un collecteur de 4 m fois 2,2, sur une longueur de 474 m avec 7 chambres de  chutes, 2 murs de soutènement d’énergie. « Il s’agit par cette solution optimale au ravin de Ngamakosso de ramener les eaux de zones de versant de ce quartier, sur un dénivelé d’à peu près 40 m », a t-il indiqué.

Jean Jacques a rassuré les sénateurs que le gouvernement s’emploie à trouver les ressources financières pour y faire face, bien que l’inscription budgétaire au titre de cette année ne prévoie qu’un milliard de francs CFA pour l’aménagement progressif des érosions en milieu urbain.