Philippe Mvouo dénonce la mauvaise communication des acteurs politiques

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo a indiqué le 13 janvier à Brazzaville que la communication politique ne faisait plus rêver dans notre pays.

« La communication par le discours politique, dans l’ensemble est chargée de propos vulgaires, discourtois, pauvre en instruction civique et éducative. On y relève un déficit déplorable d’idées philosophiques, idéologiques, novatrices et constructives qui ensemenceraient la pensée citoyenne », a décrié Philippe Mvouo lors de la cérémonie de présentation des vœux à la presse.

Le président du Conseil supérieur de la liberté de la communication a déploré l’emploi des banderoles qui ne portent aucune information fertilisante de la pensée des militants ou des autres électeurs. « L’ostentation à travers des banderoles avec effigies frise des campagnes déguisées à n’en point finir. Elle désole et déroute la communication », a poursuivi Philippe Mvouo.

Faisant le bilan de l’application des actes des assises nationales de la presse, Philippe Mvouo a fait savoir qu’une recommandation a été rendue concrète aujourd’hui. Celle de la mise en place de la plateforme des Associations des journalistes, dénommée Union des professionnels de la presse du Congo (UPPC).

« Cette plateforme aura l’avantage d’assurer l’autorégulation qui commande, des professionnels de l’information et de la communication, leur implication dans le suivi et le contrôle de leur pratique journalistique, la collaboration et le renforcement du dialogue proactif ente le Conseil et les médias, l’assainissement des milieux de la presse, en favorisant le traitement des informations plus appropriées aux débats sur les questions diverses touchant les sphères de la vie des citoyens », a-t-il conclu.

Le président du Conseil supérieur de la liberté de la communication a notifié qu’il envisageait organiser une grande conférence sur l’éthique, le journalisme et la communication qui sera animée par les professeurs de l’université Marien Ngouabi et le corps judiciaire.

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